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Journal graphique en plein air à Strangeland avec Nicoz Balboa 🌿

  • Photo du rĂ©dacteur: Nicoz Balboa
    Nicoz Balboa
  • 16 sept.
  • 3 min de lecture

il y a 2 week-ends, nous avons emmenĂ© le club de journal graphique hors des murs de Strangeland, pour explorer le dessin et l’écriture en plein air, au Jardin des Plantes de La Rochelle.


L’idĂ©e Ă©tait simple : mĂȘler observation du monde extĂ©rieur (arbres, plantes, passants, petits dĂ©tails du quotidien) avec un travail plus intĂ©rieur inspirĂ© de la Gestalt-thĂ©rapie et de l’art-thĂ©rapie.


Chaque participant·e a choisi un élément du décor pour le dessiner, puis lui a donné une voix, une mémoire ou une émotion. Cela a transformé le carnet en un espace à la fois intime et collectif, entre carnet de croquis et journal personnel.


✹ Ce que ça donne :

– des pages pleines de couleurs et de fragments de vie

– des instants de partage, oĂč l’on dĂ©couvre que le regard de chacun·e rĂ©vĂšle aussi une part de soi

– une expĂ©rience qui nous aide Ă  ralentir et Ă  ĂȘtre prĂ©sent·es Ă  notre environnement


Mais maintenant j’ai envie de vous dĂ©crire cet atelier plus en dĂ©tail:


đŸŒ± Intro : Gestalt et le geste artistique



Un petit paragraphe sur l’idĂ©e que dans l’approche Gestalt, on part toujours de l’expĂ©rience directe, du « ici et maintenant ». En dessin ou en Ă©criture, cela veut dire : s’ancrer dans ce qui est lĂ , choisir, observer, ressentir, dialoguer avec ce qui Ă©merge, plutĂŽt que chercher un rĂ©sultat esthĂ©tique. Le journal graphique devient alors une maniĂšre d’entrer en relation avec soi, avec son environnement, et d’en tirer des enseignements vivants.



đŸ–Œïž Les Ă©tapes de l’atelier au Jardin Des Plantes:



  1. Choisir une contrainte de départ


    Avant mĂȘme de sortir, nous avons commencĂ© par poser une limite crĂ©ative. Chacun·e devait choisir une contrainte en lien avec son humeur du jour : travailler seulement en noir et blanc, ou Ă  l’inverse ajouter une touche de couleur inhabituelle ; utiliser seulement un bic bleu, ou explorer une gamme de tons (gris, verts, etc.).


    ➝ Le choix de la contrainte, loin de limiter, permet de clarifier et d’approfondir l’expression.

  2. Déplacement et mise en condition


    Nous sommes allé·es au parc. Ishtar avait mĂȘme ramenĂ© le petit-dĂ©jeuner (j’ai mangĂ© 2 mini pain au chocolat đŸ«đŸ„). Nous avons commencĂ© par une petite mĂ©ditation, pour nous centrer et ouvrir notre regard.

  3. Auto-portrait improvisé


    Sans miroir, nous avons inventĂ© d’autres façons de nous reprĂ©senter. L’idĂ©e Ă©tait de choisir une partie de nous ou un objet autour de nous qui pouvait devenir un autoportrait symbolique.


    ➝ Dans mon cas, j’ai choisi
 mes sandales.

  4. Rencontre avec un élément extérieur


    Ensuite, chacun·e a laissĂ© l’instinct guider le pas dans le jardin botanique. Pas de rĂ©flexion, juste suivre ce qui attire.


    ➝ Moi, je suis allĂ© naturellement vers des plantes en fin de floraison : fleurs sĂ©chĂ©es, feuilles jaunies, traces de l’étĂ© qui s’achĂšve. C’est cela que j’ai dessinĂ©, en restant dans une observation simple.

  5. Le dialogue avec l’image


    AprĂšs l’observation, une deuxiĂšme Ă©tape : poser des questions Ă  ce que nous avions choisi et dessinĂ©.


    • D’abord : qu’est-ce que cet Ă©lĂ©ment symbolise pour moi ?

    • Puis : s’il parlait de moi, qu’est-ce qu’il dirait ?


      ➝ Nous avons mĂȘme donnĂ© une bulle de BD Ă  cet Ă©lĂ©ment, pour le laisser parler.


      Ce qui Ă©tait intĂ©ressant : parfois, ce que nous projetions (“ça dit de moi que
”) n’était pas du tout la mĂȘme chose que ce qui surgissait quand on faisait vraiment « parler » la plante/le dessin, l’objet ou la partie de soi. La diffĂ©rence crĂ©ait une surprise fĂ©conde.


  6. Écriture libre et intĂ©gration


    Nous avons ensuite Ă©crit librement : ce que je retiens, ce que j’ai dĂ©couvert.


    Puis une question pratique : quelle action concrùte puis-je amener dans ma vie quotidienne, à partir de ce que j’ai appris ?


    ➝ Cela pouvait ĂȘtre une intention, une attitude, un petit geste Ă  rĂ©pĂ©ter dans le mois qui suit.

  7. Un symbole d’ancrage


    Enfin, chacun·e a créé une sorte de point d’ancrage : un petit symbole, un mot, une image-synthĂšse. L’idĂ©e est de garder ce signe visuel dans le journal ou de l’afficher, comme rappel discret mais puissant pendant tout le mois.






✹ Ce que ça apporte



Cet enchaĂźnement – contrainte, observation, autoportrait, dialogue, Ă©criture, ancrage – permet de transformer un simple moment de dessin en un processus gestaltique complet :


  • partir de l’expĂ©rience directe,

  • donner forme,

  • dialoguer avec ce qui Ă©merge,

  • puis intĂ©grer concrĂštement dans sa vie.






đŸ“č Bonus


J’ai filmĂ© un petit vlog de ce moment (en français, mais sous-titrĂ©), et je partagerai aussi ma propre page d’ancrage rĂ©alisĂ©e ce jour-lĂ .

Le journal graphique est une pratique crĂ©ative et accessible Ă  toustes, qui ne demande aucune technique particuliĂšre, seulement l’envie d’observer et de se laisser surprendre.


📍 ActivitĂ© organisĂ©e par l’Association Strangeland – La Rochelle.



A la prochaine?

Xxx

Nicoz



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